Les menaces NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique) sont liés aux :
Des accidents majeurs ont déjà eu lieu à Three Mile Island en 1979, à Tchernobyl en 1986 et à Fukushima en 2011. Il est probable que d’autres surviennent.
La France est le second pays le plus nucléarisé au monde, avec 56 réacteurs répartis sur 18 sites. La majorité des réacteur a dépassé les 40 ans de fonctionnement pour lesquels ils ont été conçus. Les risques de fuites ou d’incidents majeurs sont élevés.
Défaillances, erreurs humaines, attentats, transports de déchets radioactifs… la menace nucléaire est omniprésente en France.
Les bombes nucléaires (à fission = bombe A ou à fusion = bombe H), libèrent une grande quantité d’énergie produisant des effets mécaniques et thermiques dévastateurs et laissant derrière elles une contamination radiologique de longue durée.
Les tensions militaires entre blocs antagonistes (OTAN/Russie, États-Unis/Chine, Israël/Iran, Corée du Sud/Corée du Nord…) montrent que le risque de conflits armés à l’échelle mondiale n’a jamais été aussi préoccupant. Et ce, à une période où l’arsenal militaire des grandes puissances est d’une force destructrice sans précédent.
Les risques radiologiques, comme les risques nucléaires, concernent les dangers associés à la radioactivité, mais ils diffèrent par leurs sources et leurs contextes d’exposition. La menace radiologique est le risque de dispersion dans l’air de particules hautement radioactives.
En cas de conflit mondial, les Dispositifs de Dispersion Radiologique (DDR) également appelés « bombes sales », répandent des matières radioactives sous forme de poussière ou de fumée, contaminant ainsi toute une zone géographique, exposant les personnes présentes à des radiations. Les DDR sont également considérés comme une menace potentielle de terrorisme, car ils peuvent être fabriqués avec des matériaux relativement accessibles.
Les laboratoires de haute-sécurité P4 (ou BSL-4 pour Biosafety Level 4) sont conçus pour manipuler les agents pathogènes les plus dangereux, ceux qui présentent un risque élevé de mortalité et pour lesquels il n’existe ni vaccin ni traitement efficace.
Les agents pathogènes manipulés dans ces laboratoires, comme les virus Ebola, Marburg ou Nipah peuvent aisément se propager par l’air, augmentant le risque de contamination en cas de fuite.
La menace biologique est actuellement une menace NRBC préoccupante.
Une arme biologique est une arme qui utilise des agents pathogènes ou des toxines pour causer des maladies ou la mort chez les humains, les animaux ou les plantes. Ces agents peuvent inclure des bactéries (ex : anthrax), des virus (ex : variole), des champignons ou des toxines produites par des organismes vivants (ex : toxine botulique).
Les armes biologiques sont classées parmi les armes de destruction massive.
La France compte actuellement 1312 sites classés Seveso, dont 705 sites seuil haut, qui contiennent une quantité importante de matières dangereuses. Ces sites présentent des risques industriels majeurs, tels que des explosions, des incendies ou des fuites de substances toxiques dans l’air ou dans l’eau.
Il s’agit bien d’une menace réelle, comme en témoignent les accidents d’AZF (Toulouse, 2001) et Lubrizol (Rouen, 2019).
En cas de rupture de la normalité, ce risque d’accident technologique lié à des défauts d’entretien de ces sites augmenterait considérablement.
Les armes chimiques sont conçues pour infliger des blessures ou tuer en raison de leurs propriétés chimiques ou de leur toxicité. Elles sont classées parmi les armes de destruction massive.
Il peut s’agir d’agents :
Home-jacking, cambriolages, intrusions… la violence à domicile est d’ores et déjà de plus en plus fréquente.
En cas de rupture de la normalité (effondrement économique, raréfaction des ressources, problèmes d’approvisionnements, catastrophes naturelles, guerre civile…), le chaos social dans lequel la France serait plongée et l’insécurité généralisée qui y serait associée, créeraient un environnement propice à la criminalité, avec une augmentation des actes de vandalisme, des vols et surtout des violences.